La Foi bahá’íe à Maurice et Rodrigues vise à créer des communautés unies et spirituellement dynamiques par l’éducation et le service. Les bahá’ís organisent des classes pour enfants, des groupes de pré-jeunes et des cercles d’étude afin de promouvoir les valeurs morales et le sens des responsabilités sociales. Des réunions dévotionnels ont lieu régulièrement sur l’île, favorisant la réflexion et l’unité. L’émancipation des jeunes est une priorité majeure, les encourageant à contribuer à l’amélioration de la société.
Au fil des âges, les capacités spirituelles, intellectuelles et morales de l’humanité ont été nourries par les Fondateurs des grandes religions, tels qu’Abraham, Krishna, Zoroastre, Moïse, Bouddha, Jésus-Christ, Muhammad, et, plus récemment, le Báb et Bahá’u’lláh.
La foi bahá’ie a été introduite à Maurice en 1953 par une allemande, Ottilie Rhein. Mlle Rhein arriva à Maurice le 11 novembre 1953 en provenance des États-Unis. Elle rencontra le propriétaire d’un magasin, M. Yim Lim, qui devint le premier Mauricien à rejoindre la foi. En 1956, il y avait plus de 100 bahá’ís. La foi bahá’ie a été officiellement reconnue à Maurice en 1966. Le décret d’incorporation, adopté par le Parlement avec l’approbation du gouverneur Sir John Shaw Rennie, a accordé à la foi bahá’íe le statut de religion indépendante, lui conférant l’autonomie nécessaire pour administrer ses propres affaires dans le pays. De plus, la foi est un membre fondateur du Conseil des Religions de Maurice et collabore avec la société civile et le gouvernement mauricien pour partager les perspectives bahá’íes sur divers sujets.
Le Báb est le précurseur de la foi bahá’íe. Au milieu du XIXe siècle, il a annoncé être le porteur d’un message destiné à transformer la vie spirituelle de l’humanité. Il avait pour mission de préparer la voie à l’avènement d’un second messager de Dieu, d’un rang plus élevé que lui, qui ouvrirait un âge de paix et de justice.
Bahá’u’lláh – la « Gloire de Dieu » – est le Promis qui a été annoncé par le Báb et par tous les messagers divins du passé. Bahá’u’lláh a transmis à l’humanité une nouvelle révélation venant de Dieu. Des milliers de versets, de lettres et de livres ont coulé de sa plume. Il a enduré pendant quarante ans la prison, la torture et l’exil.
Dans son testament, Bahá’u’lláh a désigné son fils aîné, ‘Abdu’l-Bahá, comme l’interprète autorisé de ses enseignements et dirigeant de la communauté bahá’íe. De l’Orient à l’Occident, ‘Abdu’l-Bahá fut connu comme un ambassadeur de paix, un être humain exemplaire et principal représentant d’une nouvelle religion.
L’amélioration du monde peut s’accomplir par des actes purs et bons, par une conduite louable et convenable.
Bahá’u’lláh
Les bahá’ís à travers le monde sont engagés dans la construction de communautés vibrantes. Pour ce faire, ils réunissent des personnes de tous âges et de toutes origines dans des activités qui visent à encourager chaque individu à devenir un acteur du changement positif dans sa propre communauté. Ils organisent des rassemblements réguliers pour la prière, la réflexion et l’étude, qui permettent de rassembler les gens et de favoriser leur épanouissement spirituel. En somme, l’action des bahá’ís repose sur la conviction que la transformation de la société et celle de l’individu sont des processus parallèles. À travers des actes de service, un engagement pour la justice et la promotion de l’unité, les bahá’ís travaillent à la réalisation d’une communauté mondiale pacifique et prospère.
Les efforts bahá’íes en matière d’action sociale visent à améliorer le bien-être social et matériel des individus de toutes origines, indépendamment de leurs croyances ou de leur parcours. Ces initiatives sont motivées par le désir de servir l’humanité et de contribuer à un changement social positif. Ensemble, elles forment un processus d’apprentissage continu qui s’intéresse à l’application des enseignements de Bahá’u’lláh, ainsi qu’aux connaissances acquises dans divers domaines, à la réalité sociale.
Au fil des années, la communauté bahá’íe a adopté l’expression « participation aux discours de la société » pour désigner un aspect de ses efforts visant à contribuer à l’avancement de la civilisation. À tout moment, et dans les espaces sociaux à tous les niveaux de la société, de nombreux discours se déroulent sur divers aspects du bien-être et du progrès de l’humanité : des discussions sur des sujets tels que l’égalité entre les femmes et les hommes, la paix, la gouvernance, la santé publique et le développement, pour n’en citer que quelques-uns.
L’institution du Mashriqu’l-Adhkár, traduit par “le lieu du lever de la mention de Dieu”, a été ordonnée par Bahá’u’lláh Lui-même. C’est un concept central de la vie communautaire bahá’íe, donnant une expression concrète à l’unité entre la dévotion et le service. Les bahá’ís, dans des localités à travers le monde, plantent aujourd’hui les graines à partir desquelles les Mashriqu’l-Adhkár finiront par émerger. Le processus commence par de simples efforts visant à ouvrir des espaces personnels et collectifs pour la prière. Des actes de service s’intègrent ensuite à un schéma d’activités en évolution, permettant des efforts plus soutenus pour insuffler un esprit de dévotion dans divers aspects de la vie communautaire. L’établissement éventuel d’un édifice physique marque une étape importante dans la réalisation de la vision de Bahá’u’lláh pour les Maisons d’Adoration















Que votre vision soit universelle – Bahá’u’lláh